Des obligations dues à son rang ?
« Ni Dieu, ni maître », proclame ce matin cette affichette sur le chemin de mon bureau …
Etrangement, l’affichette me poursuit, obstinée, et reste à mon esprit au fil des pas qui finiront par me conduire devant mon ordinateur : une question semble exiger réponse de ma part, à partir de ce petit papier autocollant
« Pas de Dieu », Ok, à priori : pas de rapport avec l’univers professionnel
« Pas de maître », là, réfléchissons un peu et arrêtons-nous deux secondes les neurones sur ce sujet :
Le manager moyen, en tout cas tel que je le fréquente, est parfois fort jaloux de ses prérogatives et fort sourcilleux envers quiconque ne ferait pas (suffisamment) allégeance à ses épaulettes ; finalement, pourquoi pas ? Après tout, il est vrai que c’est une façon d’être « le maître » que de tenir à son statut et à l’ascendant que, logiquement, ce statut procure …
Par contre, là où, moi, j’aimerais aussi fréquenter un « maître », c’est sur le côté « exemplaire » et « enseignant » : Un maître n’est-il pas censé avoir des disciples ? En conséquent, un manager n’est-il pas censé montrer, transmettre, enseigner et élever ?
Perso, le jour où mes n+1 m’épateront, je serai contente ! Plus précisément, quand j’irai en réunion avec mes chefs et que j’en ressortirais en ayant appris quelque chose de nouveau, ou que j’en sortirais grandie et enrichie de nouvelles perspectives sur le sujet dont il était question, je serai ravie … En attendant ce jour béni, j’y vais les épaules rentrées, dans l’objectif, avant toute autre chose, de limiter les atermoiements et d’éviter les enquiquinements …
Comme disait le fameux pasteur: « I have a dream, that one day will come when… »