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Mon Kaleidoscope
17 février 2014

Science (Social ?) Fiction chez Mc XXX

Maintenant, on peut commander son « repas » chez Mc XXX, via une machine

Super, pour le gain de temps

Mais moyen pour l’affect : Première découverte (stupéfiante), la machine ne dit ni « bonjour », ni « au revoir », ni « Merci » … à aucun moment du processus de commande (et même pas pour demander la carte bleue, ni après avoir enregistré la transaction)

Enfin, je dis « moyen » pour le lien social, mais …Non : Deuxième (sidérante) découverte : la machine semble avoir filé le virus aux personnes vivantes qui sont ses collègues chez Mc XXX : Quand, pour aller chercher votre pitance, telle que commandée à la machine, vous vous postez en face de l’employé, fait d’ADN (et casquetté comme il se doit aux couleurs de l’ami R.) … ladite personne, elle non plus, ne dit ni bonjour ni merde

Alors, je vous le demande : Y aurait-il une contagion, déjà en cours, de la machine vers l’homme ? Ou bien, pire, comme le suggère la SF, y aurait-il un plan d’asservissement des humains par les machines ?

Alors, moi, brontosaure, qui tanne mon minus avec le côté indispensable du SVP- merci – bonjour – au revoir, serais-je, en réalité, en train de dé sociabiliser totalement cet enfant ? D’en faire un dissident que les droides enverront plus tard dans leurs geôles ?

Et, en quittant le McXX sur un « merci et bonne journée », ai-je, sans le vouloir, traumatisé l’employé tablietté – casquetté ? Lui aurais-je attiré des ennuis avec la police politique des robots ?

D’ailleurs, j’y repense : quand Kaspersky a trouvé un virus dans mon ordi, c’est à ce moment que j’ai choppé la grippe …

Et, quand mon iPhone me rappelle un rendez-vous, me signifie-t-il, en fait, que si je continue comme ça, il va devoir me reprendre en main et veiller à une meilleure organisation de mes journées ?

Enfin, que dois-je comprendre quand la machine à laver me suggère une température de lavage appropriée ?

(C’était ma minute parano – réac … mais, tout de même, je me demande si je ne devrais pas aller voir mon généraliste, pour qu’il me prescrive un bon « restore factory settings »)

bloguerobots

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17 février 2014

Tu m’étonnes ! …. Petit mystère au travail

Parfois, mes patrons me félicitent

Mais, à chaque fois, ils prennent un air stupéfait

Cet air d’abasourdissement devant le fait que je puisse avoir une proposition pertinente, ou ce visage sidéré que je puisse avoir produit un document de qualité, me touche, car, dans le message qu’ils m’adressent, la partie « étonnée » est manifestement inconsciente de leur part, et, d’ailleurs, en vrai, ils veulent être sympas (et même, se donnent un mal de chien pour dissimuler leur surprise) ..

Mais cette surprise m’inquiète un peu, tout de même  ….

bloguemystertravail

17 février 2014

Le chemin d'une vie ??

Comme le dit ce magnifique chanteur : « Hier, encore, j’avais 20 ans, (…) ignorant le passé, conjuguant au futur, je précédais de moi toute conversation, et donnais mon avis que je voulais le bon, en critiquant le monde avec désinvolture ».

C’est vrai... Qu’est-ce qu’on est fort, Qu’est-ce qu’on est sûrs, Qu’est-ce que tout est simple et … Qu’est-ce qu’on va vite en avant … Quand on a vingt ans

Pour moi, comme pour tous certainement, ça n’a évidemment pas duré

Pan ! Avec la maladie, une balle en plein vol à la fin de la vingtaine ! Fini les jupettes, les blagues provoc’, le tour du monde et toutes mes certitudes … Stop mon élan boulimique de voir, sentir et apprendre : assignation à résidence ! leçon sur la peur et sur l’indicible … le monde devient un endroit dangereux et les mots ne peuvent pas tout …

Tiens, pour fêter la trentaine, un bon syndrome post trauma de tout ça …. La certitude de devoir passer tous les jours à venir ensuite avec une bombe placée sous le siège et qui fait tic-tac, tic-tac

Bon, pour la quarantaine, une certaine forme de calme est revenu : (presque) fini la colère, à une (plus) juste distance la peur … découverte de l’intérêt (ou de la nécessité ?) d’un peu de calme dans les environs

Maintenant, je sais que rien n’est sûr … pas plus le pire, que le meilleur, d’ailleurs

Maintenant, j’entrevois que tout passe et tout finit par trouver sa place

Moins de coups de sang, moins d’engagements

Pour le mieux, côté mises en perspectives, sagesse, compréhension des choses et économie d’énergie … pour le moins bien côté punch, invulnérabilité, élan, certitudes et « bravachitude »

Probablement l’histoire bien banale de chacun d’entre nous

La preuve : il me semble que cette belle chanteuse canadienne des mid 90’s le dit :

A 20 ans, tu es persuadé que tout sera super et tu claques 5 doigts dans la main de la vie pour la saluer

Plus tard, tout en cherchant tes clopes d’une main, tu te convaincs que tout devrait correctement se passer

Ensuite, tu fais la paix avec toi et, surtout, avec le monde, en réalisant que tu n’as pas encore tout envisagé ni tout vu

Et, à terme, tu réaliseras que c’est pareil pour tous, que chacun fait du mieux qu’il peut avec le peu de maîtrise qu’il a et … tu savoures en jouant du piano d’une main … jusqu’à ce que ta main te serve à héler un taxi pour partir

Bon, perso, sur le coup d’appeler un taxi, j’en suis pas là … limite carrément pas d’accord … comme quoi, on a sûrement pendant longtemps encore un peu 20 ans après ses 20 ans ?

En tout cas, que ça soit clair : moi, je ferai ma’ dalton quand l’ostéoporose aura totalement eu raison de moi … et ça sera whisky pour soigner l’arthrite, hein ?

Même si, déjà, les pattes d’oies sont installées et que la chair cède aux lois de la gravité, pourquoi ne pas prévoir de devenir une petite mamie toute de mauve vêtue ? Avec la ‘zic à donf ?

En même temps, peut être que le monde de dans 30 ans me déroutera complètement ? (Déjà que faire partie des quelques dinosaures encore en liberté ayant conduit une diane, écouté des vinyles, et cherché partout une cabine téléphonique, est de moins en moins évident chaque jour...) Alors, le désarroi et la fatigue aidant, peut être que je tirerais tout doucement ma révérence ??

Qui vivra verra (et vice versa)

bebe-couv

13 février 2014

Les gens ne sont pas (toujours) ce qu’on attendrait d’eux … en vrai, ils (certains) sont magiques

S. habite un camp de réfugiés, dans un pays ensoleillé et magnifique, mais parfois agité et assez peu riche.

Surtout, ce pays ne veut pas des gens comme elle : pas possible de sortir du camp, n’imagine pas étudier ou avoir un travail un jour, ça ne sera pas le lieu, pour toi, S.

S. aura bientôt 29 ans, mais elle vit toujours chez ses parents.

Cette famille est aimante, mais elle a connu les dangers, les malheurs et est très traditionnelle : pas de décisions seules quant aux amitiés, aux amours, aux dépenses, ou aux déplacements… trop risqué, ou pas bien, de toute façon, tout ça.

S. travaille auprès des enfants du camp et y connait tout le monde.

Mais la vie de tous ces gens qui l’entourent n’est pas toujours facile, et presque toujours désertée par l’espoir : pas de projets fous entre amis, pas de projets, vraiment, d’ailleurs, et encore moins de confidences … ça ne serait pas adapté tout ça, pas vraiment...

Maintenant, tenez-vous bien : S. n’est pas amère, elle n’est pas non plus fâchée, ni désabusée

Même : S. voit le bon, l’agréable et aussi le rigolo dans chaque minuscule situation et dans la plupart des enfants avec qui elle travaille. S. aime sa maison et se réjouit d’y ajouter une ou deux fleurs, ou d’y partager un repas de temps à autres avec d’autres femmes.

Mieux : S. a presque toujours un sourire, facile, doux, discret, mais bien ferme, affiché sur le visage

Ce que je sais aussi, c’est que S. a accueilli l’étrangère que j’étais sans préjugés, avec une vive curiosité bienveillante et en sachant lui dire, très clairement mais avec tact, toutes ses peurs, toutes ses joies, toutes les différences qu’elle voyait entre nous, et puis tout le difficile, mais surtout tout le beau, le magique de ses jours.

S. ne m’a jamais parlé de ce que, elle et moi, à travers nos pays, nos origines, nos façons de vivre respectifs pouvions représenter et des questions que ça aurait pu poser au sujet de l’ordre du monde, de la géopolitique ou de la condition de la femme ; en vrai, je suis sûre qu’elle n’a même jamais pensé les choses sous cet angle et que, son sujet à elle, c’était juste les deux individus que nous étions.

On ne parle pas de foi, là … Et il ne s’agit pas de bêtise non plus : S. délibérément, presque farouchement, choisit la vie, choisit les gens, donne ce qu’elle peut et reçoit tout ce qui est bon à recevoir ; de manière consciente et volontaire, mais sans aucun « passage en force », ni déclaration, ou revendication de tout ça.

S. est, à mes yeux, une dame grande, digne, merveilleuse.

S. fut l’une de mes plus belles leçons : manifestement, quoi qu’il arrive, quelles que soient les circonstances de leur vie, certains gardent une douceur, une ouverture, une richesse indéniables et une force sans nom, le tout sans candeur, sans l’aide de convictions religieuses, mais de manière totalement assumée, irréversible, indélébile … et sans même « la ramener » à ce sujet.

blogueexceptionshadia

13 février 2014

Intro - De quoi s'agit il ?

Intro - De quoi s'agit il ?
La vie est une grande fête foraine, enfin … peu ou prou. Elle peut être d’une monotonie sans nom, puis secouée de coups de tonnerre ou de coups de théâtres. Elle peut être douce, stimulante, puis violente ou dure. Un peu la fameuse histoire de « la boîte...
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13 février 2014

De la méditation et des bocaux

Les professionnels de la méditation l’expliquent comme suit (bon, je schématise un peu) :

Imagine que ton esprit est un bocal empli d’eau et de sédiments que tu agites en permanence,

Alors, tu gagnes tout à mettre ton bocal au repos,

Comme ça, le liquide vaseux qu’était ton esprit devient une eau pure et claire, au fond de laquelle ne reposent plus que quelques dépôts

Chiche ??

Sincèrement, moi je trouve ça tentant, cette possibilité de vivre, enfin, dans l’eau claire...

Même que, bravement, j’essaie la méditation (pas encore ceinture noire, moi, loin s’en faut, mais grade « apprenti plein d’espoir et d’enthousiasme »)

Mais bon, si ça marche quand ça marchera, si je trouve également une ou deux épaves au fond de l’eau, posées sur les sédiments ;  là, j’imagine que ça sera plutôt le boulot de la psychanalyse ?

bloguemediter

13 février 2014

Pouet Pouet (s’en fout la mort)

« L’humour est la politesse du désespoir », rappelait un comique que j’adulais, mais dont un crabe a fini par avoir raison.

Ca n’est pas seulement parce que je l’adorais, que je pense qu’il avait raison : il me semble bien avoir souvent, moi-même, essayé de dire  l’indicible en ricanant … peut être même encore aujourd’hui, à bien y penser.

Dans tous les cas, je trouve toujours profondément touchants, admirables, ceux qui, en riant, essaient de trouver, ou d’imaginer seulement, une « voie de sortie » possible dans des situations moches. Alors, l’humour ne serait pas que sa politesse, au chagrin … il est révolte devant le chagrin, il est antidote … et, devant les chagrins tels qu’il n’y a plus ni combat ni remède, il est au moins dignité, dissidence, il est quand même l’ultime affront à faire au malheur que d’oser imaginer, concevoir ne serait-ce qu’en pensée, une issue.

blogueriredesespoir

13 février 2014

Je vais mieux (mais je me surveille)

bloguejevaismieuxpaix

« Tu vois, il me reste encore une bonne droite ; mais je ne l’ai pas encore collée dans la gueule du monde entier », chantait un magnifique artiste (qu’un lourd passé n’a pendant longtemps pas réussi à empêcher de créer, jouer, danser).

…. « Enfin, pas récemment », ajouterais-je, me concernant

 

‘Faut dire que je vieillis, et peut être même que je m’assagis (s’assagir de Sophia, hein, pas de la discipline et tout et tout)

En tout cas, la guerre, c’est vrai que c’est noble, mais, au bout d’un moment, c’est moche et ça fatigue (et puis ça fait saigner, on ne le dit pas assez)

 

C’est pourquoi, dorénavant, je pense que je ne livrerai que les seules batailles auxquelles je serais absolument obligée … En espérant, surtout, ne plus jamais y être obligée

Ceci étant, c’est vrai qu’il me reste une bonne droite, quand même …

 

Puisque, comme le soulignait celui qui tua le shérif (mais pas son adjoint) : « Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu’au jour où être fort est la seule option » … Alors, reste à chercher, de toutes ses forces et sans cesse, d’autres options

13 février 2014

De ceux qui ne marchent pas droit (mais en est-on bien sûrs ?)

bloguemarcheraupas

J’ai toujours eu la plus grande affection pour les dissidents... Pas seulement pour les héros furieux emportés par une conviction juste et sauvage, non, pas seulement

Non pas que Louise Michel, par exemple, ne mérite pas d’éloges, loin s’en faut

Idem pour Soljenitsyne et ses années de goulag

Mais je suis toujours profondément  touchée, aussi, par ces petites voix qui s’élèvent, doucement mais dignement … Par ces actes qui posent que, non, on n’est pas obligé de comprendre le monde tel qu’on nous le suggère ou tel qu’on nous l’a appris … Pour ceux qui ne se couchent ni de la tête ni du cœur et qui, au risque _ peut-être _ de se tromper, expérimentent une autre lecture des choses …Ceux qui proposent une voie jusqu’alors inconnue, voire insoupçonnée, du grand nombre

C’est en ça que je parle de « dissident », littéralement, celui qui se fait un pas de côté … (pas celui qui s’oppose, qu’on appelle, lui, « opposant »)

Comme le disait le fabuleux moustachu à la guitare : « la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas » (et ‘fallait quand même une vraie acuité intellectuelle pour chanter ça dans la France d’avant 68)

Comme ce fameux groupe en permanence casqué, même pour aller chercher un trophée, qui, tout en faisant son art du mieux possible, tout en appréciant la reconnaissance des pairs, ne se sent pas contraint d’exposer son visage, ou sa vie personnelle … le tout simplement, sans volonté de provoquer, juste parce que ça leur paraît juste, pour eux comme pour leur public

Comme cette grande dame, croisée dans mon enfance, qui, bien qu’héritière d’une (très) grande famille industrielle du début du siècle, bien qu’éduquée et mariée comme il seyait à son rang, commença par divorcer d’un mari trop volage, puis cacha des juifs dans son appartement parisien, et enfin hébergea un réfugié d’un pays du moyen orient fort troublé pendant les années 80, le tout sans aucune conviction politique, mais parce qu’elle a pensé, à chaque fois, que là était vraiment la réponse à la question qui se posait à elle

Comme dans ce livre qui explique comment et pourquoi le premier hominidé a découvert le feu, au risque de choquer profondément ses congénères et aussi pour son plus grand malheur (puisqu’il a dû manger son père), mais, finalement, à notre plus grand bénéfice

C’est l’histoire du carré à neuf points : impossible de passer par tous les points en seulement 4 lignes, sans sortir du cadre formé par le carré !

Ben oui, il me semble que la vie a ça de beau (mais aussi de dur) qu’elle oblige parfois, pour répondre correctement à la situation ou pour solutionner vraiment son problème, de déclencher des réponses qui ne sont pas celles que l’on avait apprises, nous tous …

Et, même si « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », rester droit, rester ouvert, rester curieux et rester digne est, lorsqu’on y parvient, un vrai bonheur pour soi … parfois aussi, ça sert les autres

Donc vive la vie, à bas le prêt à penser et halte aux jugements !

12 février 2014

Le cow-boy (plus trop sexy) au soleil couchant

bloguefinclope

Ca y est la clope, je crois que j’ai compris, enfin, ton truc

Pourtant, ça fait longtemps qu’on chemine ensemble

T’as été maligne … redoutable, même

 

Mais bon, en face, tu trouvais quelqu’un de très jeune

Et puis, avec un bon terrain, aussi : deux parents gros fumeurs, époque moins informée (ou moins informante ?)

Ensuite, ça restait assez facile pour toi : le départ tôt du foyer, beaucoup de travail, pas mal de voyages, beaucoup de fêtes... Autant d’occasions assez favorables à ton petit tissage de toile perfide

Avec le recul, je sais maintenant que ta vraie force était en fait ma naïveté : Comme tous les gens jeunes, je me suis pensée plus intelligente, plus forte que toi, au dessus de toi … et, de toute façon, invincible

Longtemps, pour moi, c’est comme si tu n’étais pas vraiment là : tu ne me gênais pas, je pensais que tu m’accordais un personnage et que tu étais indissociable des moments de plaisir et de fête, que tu n’étais qu’une vague fréquentation, dont je saurais, évidemment, me passer lorsque je me serais lassée de toi

 

Puis, c’est devenu moins cool : Tu as commencé à me faire vivre des moments pas bien grandioses, et plusieurs fois  (faire 45 min en voiture pour trouver un paquet de tes petites cochonneries … ne plus pouvoir se concentrer sans toi, ni même écouter vraiment quoi que ce soit  au-delà de 3h)

Mais, là encore, mon manque de présence à moi-même et mon manque de discernement t’ont permis de rester, encore inaperçue ou, du moins, pas encore identifiée sous ton vrai visage

 

Les années passent encore, et là, la vie me rattrape : la maladie, l’hôpital, la terreur et tout le cortège

Rien à voir avec toi, cette maladie, mais, là, fini pour moi de planer : atterrissage forcé et, finalement,  découverte aussi de l’importance d’un corps, et du prix inestimable de pouvoir se déplacer, par soi même, pour voir le soleil et écouter les petits oiseaux etcetera... Découverte de l’extrême fragilité aussi, de ce même bien si précieux

Mais là, c’était fini : t’avais fait ton nid, tu me tenais bien, bien serrée, et plus moyen de se défaire de tous ces puissants réflexes conditionnés que toi, et moi (sans le savoir ni le vouloir vraiment), avions désormais installés chez moi

 

A ce stade, tu étais maintenant de trop : je n’aime pas ton goût, ton odeur m’insupporte, et je trouve ton prix scandaleux … je ne te veux pas, mais pas moyen de te virer … ni avec toi - ni sans toi, comme dans les histoires de couple foireuses et dangereuses

Tu sais, tu te crois maligne parce que les jours passent, passent, et que tu es toujours dans mes pattes et dans ma vie

Mais chacun de ces jours qui passent est aussi, malgré tout, invariablement, un jour où je ne veux plus de toi

« Des mots », dis-tu ?

Surtout, mais pas que …

Là, j’ai tenté tout l’arsenal : Hypnose, Patchs, Consultation Tabacco, Sevrage à la dure, Tricot

« Sans succès » dis-tu, et c’est vrai

Mais chaque échec, même si il t’aide à me faire me sentir comme une pauvre petite chose à ta complète merci, ne m’ôte toujours pas cette idée que je ne veux plus de toi

 

Et maintenant, les années qui ont passé ont rajouté des enjeux, eux aussi, en ta défaveur, cette fois :

J’ai réussi, furtivement, à t’éloigner et je sais que c’est possible (reste à durer)

J’ai un bébé à faire devenir grand, sans le planter là et, même, je veux être mamie, tiens

Je ne veux pas perdre pour toi ce que j’ai découvert être aussi précieux et qui a déjà failli m’être pris

 

Surtout, tu sais, je viens de le piger, depuis peu :

Ton truc, ton ressort, c’est que tu te mets dans la faille laissée grande ouverte par les personnes comme moi … ceux qui essaient de tenir le monde à (bonne) distance leur personne … ceux qui ont peur, ou pas (assez) foi dans le bonheur … ceux qui n’imaginent pas que le bonheur ne va peut être pas se gagner aux poings contre le monde entier, mais que peut être il se laisse tout simplement (ad)venir … ceux qui ont besoin de se replier sur eux, souvent, dans la journée …

Ta force, avec moi, ces dernières années, n’a été que de profiter de mes doutes et de mon manque de calme... bref, de tout ce qui faisait que je n’étais pas  à 100% du temps 100% sûre de vouloir à 100%  être là, au monde

 

Alors voilà, sache le, j’ai trouvé, j’ai mis le temps, mais je le tiens : Ta force n’a jamais été que ma seule naïveté, puis mes tâtonnements dans mon rapport au monde et à la vie ; elle n’existe pas en soi, cette force, elle n’est jamais que l’espace et les occasions que je laissais, en fait.

Et, si tout se passe selon mes vœux

Et si mes nouvelles façons de penser et d’agir prennent corps

Même si je n’arriverai certainement pas à tous ces 100% réunis

Du moment que je garde le cap vers un %age honorable sur l’essentiel des rubriques,

Alors tchao pantin

Et :

Ce n’est pas toi qui rigoleras sur ma tombe

Mais bien moi qui irais cracher sur la tienne

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