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Mon Kaleidoscope
24 mars 2014

Références (à retrouver dans ces post)

Références (à retrouver dans ces post)
Sont cités ici Et vous sont chaudement recommandés (pour la plupart) : - Marlboro - Boris Vian - Claude Berri / Alain Page - Jacques Prévert - Pierre Desprosges - Martin Luther King - Mano Solo - Bob Marley - Galilée - Le splendid - Georges Brassens -...
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24 mars 2014

Billet d’humeur (ça ressemble à "un jour sans")

Voilà, aujourd’hui, c’est comme dans la chanson du fils disparu de l’humoriste

« Mais des fois

Va savoir pourquoi

Alors que tout Paris t’ouvre les bras

Tu t’retrouves cloué

Sur un pavé

Avec un sacré cœur gros comme toi

(…)

Et c‘est pas pour ça que tu aller courir dans le lit de la Seine pour y dormir

Ni même aller chialer dans les bras d’un amour perdu, tu sais même plus pourquoi 

(…)

Mais des fois, Va savoir pourquoi, Alors que tout Paris t’ouvre les bras, Tu t’retrouves collé

Sur un pavé, Avec un sacré cœur gros comme ça»

 

Aujourd’hui, allez savoir pourquoi, j’ai l’impression d’en avoir lourd sur les épaules …

Plus clairement : Je me sens comme un Power rangers à la retraite, ou comme Wonder woman en salle d’attente pour une ostéodensitométrie

A croire que toutes les années précédentes se sont donné rendez-vous sur mon dos, et que plein de ces moments fantômes qui furent les soucis, les combats, les douceurs ou même les trésors de mon passé ont décidé de se retrouver pour un pogo endiablé sur mes épaules ?

 

Je n’ai pourtant pas un âge canonique et, que je sache, ma fin n’approche pas …

Les bourgeons bourgeonnent et les piafs ont recommencé à enquiquiner tout le monde, ce matin, pourtant …

 

Alors ?

Un effet inattendu de la routine métro – boulot – intendance domestique – dodo ?

Une mauvaise conjonction Uranus – Pluton dans mon zodiaque ?

Un effet « classique » du fameux Monday ?

Un déséquilibre hormonal ?

Ouuuuuuuuuuuuu : Un truc à comprendre absolument, et mon inconscient qui le signale ??

 

Message non reçu en tout cas :

Je le reconnais, et je vous prie de m’en excuser :

Aujourd’hui, je suis d’humeur chafouine et, lasse des épisodes précédents, je ne trouve pas l’allant vers les prochains rebondissements ou vers mes semblables (que je regarde pourtant avec envie et intérêt, de là où je me trouve en ce moment) …

J’ai commencé sur le chemin du travail, en fredonnant « You’re in the army now »,

En arrivant, j’aurais bien voulu engager la conversation, mais « Bella Ciao » ne me laissait pas de répit

Ensuite, j’aurais bien souri et tendu la main, mais c’était « la Salsa du démon » qui résonnait et « chercher une vieille pour lui piquer son sac », ou plomber une tourterelle gazouillante s’avérait finalement aussi tentant que d’écouter vraiment mes prochains

 

Il y a parfois certaines nostalgies qui nous tombent dessus, comme ça

Alors, à demain, sous de meilleurs auspices, pour fêter vraiment le printemps ?

 

gnagna

18 mars 2014

N’ayons pas peur des paradoxes ?!

Véridique : Vu ce matin dans un magazine, deux titres, côte à côte :

-          « Pic de pollution : parlons-en »

-          « Après l’hiver, purifier sa peau »

 

Les femmes parisiennes apprécieront …

Les esprits malins comprendront …

 

Je me demande si l’esprit critique a toujours droit de cité ?

Ou, pire, si l’agilité des neurones de chacun reste autorisée ?

 

No comment :-(

 

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18 mars 2014

Des obligations dues à son rang ?

« Ni Dieu, ni maître », proclame ce matin cette affichette sur le chemin de mon bureau …

Etrangement, l’affichette me poursuit, obstinée, et reste à mon esprit au fil des pas qui finiront par me conduire devant mon ordinateur : une question semble exiger réponse de ma part, à partir de ce petit papier autocollant

 

« Pas de Dieu », Ok, à priori : pas de rapport avec l’univers professionnel

 

« Pas de maître », là, réfléchissons un peu et arrêtons-nous deux secondes les neurones sur ce sujet :

 

Le manager moyen, en tout cas tel que je le fréquente, est parfois fort jaloux de ses prérogatives et fort sourcilleux envers quiconque ne ferait pas (suffisamment) allégeance à ses épaulettes ; finalement, pourquoi pas ? Après tout, il est vrai que c’est une façon d’être « le maître » que de tenir à son statut et à l’ascendant que, logiquement, ce statut procure …

 

Par contre, là où, moi, j’aimerais aussi fréquenter un « maître », c’est sur le côté « exemplaire » et « enseignant » : Un maître n’est-il pas censé avoir des disciples ? En conséquent, un manager n’est-il pas censé montrer, transmettre, enseigner et élever ?

Perso, le jour où mes n+1 m’épateront, je serai contente ! Plus précisément, quand j’irai en réunion avec mes chefs et que j’en ressortirais en ayant appris quelque chose de nouveau, ou que j’en sortirais grandie et enrichie de nouvelles perspectives sur le sujet dont il était question, je serai ravie … En attendant ce jour béni, j’y vais les épaules rentrées, dans l’objectif, avant toute autre chose, de limiter les atermoiements et d’éviter les enquiquinements …

Comme disait le fameux pasteur: « I have a dream, that one day will come when… »

 

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11 mars 2014

Des tours et des hommes (ma tour préférée)

J’ai toujours adoré la tour de Babel

Je ne saurais précisément dire en quoi, mais plein de détails me viennent :

 

BAb (la porte) vers Ilu (Dieu) : Le vivre ensemble comme moyen d’accéder au divin (ok, disons : à la sagesse) ? Sympa (et optimiste), l’idée …

 

Et quel dynamisme fou et brave que de construire, construire encore jusqu’au ciel ! : Brave petite humanité, ambitieuse, rêveuse, pêchue et effrontée ! Depuis la sortie des cavernes jusqu’à l’alunissage, c’est ce qu’on fait, tous …

 

Et puis, ce rappel de toutes ces langues qui s’apprennent et se parlent, toutes plus rigolotes et riches les unes que les autres ; ça c’est mon pêché mignon à moi (incommunicabilité du fait des langues différentes, peut-être … mais qui veut bien se pencher un peu sur chaque langue, et/ou qui veut bien parler aussi avec son corps et son visage pourra toujours communiquer)

 

Bien sûr, il est vaguement question de punition, dans l’histoire … Mais quand même, quel beau portrait de ces braves petits êtres effrontés et téméraires que nous sommes et que, probablement, nous serons toujours ! Et quelle fausse punition que de multiplier nos modes d’expression ! Et quelle diversité, au milieu de ce même élan, que celle qui est la nôtre …L’unicité et la différence, au milieu d’un élan commun : un grand tout fait de milliards de petits points différents : un kaleidoscope ?

 

Pas mal de choses, dans cette histoire de tour, qui décrivent le pire et le meilleur de nous tous …

Cool, non ?

Yallah, Let’s go, Avanti, Adelante, Xiang Qian, …. Etcetera, semper  

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5 mars 2014

De l'auto enfermement, ... Et de la vie ?

Jacques Prévert :

"Il suivait son idée ; c'était une idée fixe et il s'étonnait de ne pas avancer"

 

Galilée :

"Et pourtant, elle tourne ! "

 

Et%20pourtant%20elle%20tourne

4 mars 2014

Ceux qui sont de quelque part, … ou qui campent sur un bord

Mon moustachu préféré se plaignait d’eux en chanson:

« Des gens qui regardent (...) le reste avec mépris du haut de leurs remparts ; La race des chauvins, des porteurs de cocardes ; Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ; (...); Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux ; Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence (...) d'esprit de voir le jour chez eux ; Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire ; Contre les étrangers tous plus ou moins barbares ; Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre ; Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ; Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes ; Si on n’y rencontrait cette race incongrue (…) et qui partout foisonne ; La race des gens du terroir des gens du cru »

 

Rien ne m’inquiète et ne m’irrite plus que ces personnalités, pourtant complètes et complexes, qui décident de se réduire à leur seul lieu de naissance ou, pire encore, de se limiter au seul lieu de naissance de leurs aïeux :

On est pourtant tellement plus que le seul village où nos géniteurs (ou bien notre petite personne) furent conçus !

On est pourtant de la matière vivante, en mouvement et non pas des blocs figés dès le début dans certains traits !

Tels ces gens qui, lors d’une victoire française à un tournoi de foot brandissent des drapeaux à hermine ou aux couleurs du pays de départ de leurs parents des décennies auparavant … Tels, aussi, ces Messieurs et Madame « Lefranc », qui se persuadent que, quand même, ce n’est pas pareil un français issu de l’immigration et un « français de souche » : ça me laisse sans voix ! Si on parlait des différences entre des boîtes de petits pois, peut-être, mais on cherche des différences entre des personnes toutes entières, là !!

 

Et, d’une façon générale, quand l’amour pour une chose tourne à l’exclusion de ceux qui ne partagent pas le même goût, je dois avouer que ça m’inquiète …

Idem lorsque la conviction flirte avec l’obstination et que les premiers symptômes de surdité se manifestent …

Ce sont là, pour moi, des mécanismes absolument épouvantables, ça, non ?

 

D’ailleurs, je crains d’observer, depuis peu, une association parfois dangereuse entre les bannières géographiques et les étendards religieux : le postulat deviendrait, semble-t-il, que Ce que tu es EGAL là d’où tu viens et/ou EGAL ce en quoi tu crois … : VRAIMENT ???

 

Quelle drôle d’équation à mes yeux … aux implications implacables : si la personne que nous sommes égal « ça », alors la personnalité qui est la nôtre ne changera jamais, ou alors, exceptionnellement, en cas de parjure ??

 

Si je suis née dans le Limousin, je DOIS aimer la viande de vache, et, préférentiellement, celle issue de vaches élevées sous les clochers du Limousin ?

Si le Dieu auquel je crois me dit de croitre et de me multiplier, je dois demander la prison pour tous ceux n’ayant qu’un enfant unique ? Me sentir moins que rien si le mariage béni par le Dieu que j’avais choisi est finalement malheureux ?

 

Les autodafés, les fatwas, les excommunications, les drapeaux, étendards, blasons et cocardes sont des choses épouvantables lorsqu’elles deviennent la seule et unique loi

Et les personnes ou les paroles « définitives », selon moi, c’est comme le grand méchant loup, ça n’existe pas

A bonne entendeur …

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